Penpals / Relations épistolaires 2e édition

Les artistes

Mycelium
Mycelium est un chercheur-artiste indépendant qui joue dans le cheap art de basse cour. Ça fait des arts vivants et de la radio, avec le collectif Audio Smut à CKUT. Ça se concentre principalement sur la magie, l’écosexualité & les abus sexuels dans l’enfance (ASE), ayant notamment créé une retraite en nature par et pour les survivant.e.s queer & trans d’ASE (Projet Lichen) en collaboration avec ME Louis, thérapeute par les arts.

Aniela Piasecka

 Ma pratique s’étend à la danse pour les galeries, le film, les technologies numériques, les espaces de performance non conventionnels et les théâtres; elle inclut également la facilitation et l’enseignement et est presque toujours collaborative. En utilisant la notion de psychogéographie comme point de départ, les travaux se penchent souvent sur la relation entre les corps et le/s espace/s qu’ils occupent, en s’inspirant du domaine des études féministes crip queer pour approfondir les intentions.

Je travaille actuellement en tant que directrice du mouvement chez REIN (un film érotique queer immersif réalisé par Leonie Rae Gasson), je donne des cours de mouvement inclusifs et communautaires, je développe une résidence avec Inverclyde Culture Collective en travaillant avec des membres du public vivant avec des douleurs chroniques et je planifie une nouvelle œuvre pour 2023 avec STASIS, un projet de collaboration à long terme qui en est à sa 8e année d’existence. 

Marie Claire Forté
Le potentiel relationnel, expérientiel et expérimental de la danse m’anime. Je danse, chorégraphie, écris, traduis et enseigne. Je suis la mère d’Imogen Keith, qui m’enchante, m’apprend, me bouleverse. Je mène mes propres projets, par exemple l’installation vidéo Mères et mouvements d’enfants présentée en 2022 à la Galerie Foreman en partenariat avec Sursaut et le Théâtre Centennial à Sherbrooke, avec la commissaire et artiste Camila Vásquez. Je travaille auprès d’artistes que j’aime, dont récemment Catherine Lalonde, Louise Bédard, Katie Ward et PME-ART. De 2017 à 2019, j’étais interprète en résidence à l’Agora de la danse. En 2016, j’ai réalisé le projet d’exposition et la publication bilingue —I’d rather something ambiguous. Mais précis à la fois. avec mon amie Sophie Bélair Clément à la galerie Leonard & Bina Ellen. J’ai dansé quatre saisons pour le défunt Groupe Lab de danse (Ottawa) où je m’entrainais quotidiennement auprès de Peter Boneham.

Laura Gonzalez

Je suis une artiste et écrivaine. Je crée des performances intimes qui remettent en question, à travers la psychanalyse, l’historique et les systèmes autour de la santé mentale. Je viens de terminer l’écriture d’un livre sur l’hystérique. Je suis également professeur de yoga; je me spécialise dans les pratiques de respiration qui conduisent au bien-être physique, émotionnel et spirituel.

Je veux explorer la présence sous une forme épistolaire élargie et questionner si le fait de soutenir et d’être soutenu par un autre de cette manière peut améliorer le sentiment d’être et de bien-être. Quelle part de moi-même puis-je envoyer à un correspondant ? Comment puis-je soutenir quelqu’un à distance ? Comment faire pour que l’absence soit une présence ? Comment une lettre et sa forme élargie peuvent-elles guérir ? Grâce à cette exploration, j’espère que nous pourrons remettre en question les discours actuels sur l’autosoin comme quelque chose qu’une personne doit faire pour elle-même et mieux comprendre notre connexion.

Le CCOV en collaboration avec  Take Me Somewhere Festival présentent   Penpals / Relations épistolaires: Le bien-être dans la pratique artistique. Pour cette deuxième édition, nous avons invité Mycelium & Marie Claire Forté, deux artistes montréalais.e.s, dont les pratiques créatives évoluent autour de la question du « bien-être », à collaborer avec Aniela Piasecka & Laura Gonzalez, des artistes de Glasgow à travers des échanges réguliers qui prendront les traits d’une correspondance.

Les 2 paires d’artistes qui collaboreront durant 3 mois commenceront leur correspondance par le biais de vidéo-lettres, à travers lesquelles iels s’échangeront les rôles d’expert.e.s et d’apprenant.e.s. Après le premier mois, les participant.e.s seront invité.e.s à explorer d’autres formes de correspondances selon l’évolution de leur relation.

En avril 2023, le CCOV et Take Me Somewhere Festival organiseront une discussion publique, en personne et en visioconférence, avec toustes les participant.e.s des deux villes pour aborder leur retour d’expérience et partager leurs réflexions sur leurs échanges en tant que correspondant.e.s.

 

Projet rendu possible grâce au soutien de la Délégation générale du Québec à Londres.